CLARINETTE SOLO / SOLO CLARINET

HARPE / HARP

CLARINETTE ET PIANO / CLARINET AND PIANO

CLAUDE BARTHÉLEMY

Sa rencontre avec Michel Portal en 1978 marque le début d’une coopération régulière au sein des divers Unit portaliens, il côtoie Jean-Pierre Drouet, François Jeanneau, Jean-François Jenny-Clark, Daniel Humair, George Lewis, Bernard Lubat. Il participe au disque d’Aldo Romano II piacere ; collabore avec Vinko Globokar, pour le théâtre, avec Gérard Buquet, tubiste soliste de l’Ensemble intercontemporain pour qui il compose plusieurs pièces. Sa rencontre avec Stu Martin et Gérard Marais débouche, la même année, sur la naissance d’un trio ; il sort son premier disque Jaune et encore. II se produit avec Siegfried Kessler, François Laizeau, Dominique Bertram, Muhammad Ali, James Newton. Puis, en Italie, avec John Surman et Tony Oxley.

En 1981, le big band de guitares de Gérard Marais fait appel à lui. Il forme parallèlement un trio avec le batteur et chanteur Jacques Mahieux et le bassiste Jean-Luc Ponthieux. En 1982, nouvelle collaboration avec Globokar et début d’une association avec Georges Aperghis. Il devient bassiste et arrangeur au sein du quartette du saxophoniste Jean-Marc Padovani. Avec lui, en 1986, il crée une œuvre pour quintette de cuivres, sculptures musicales et quatuor de jazz. En 1987, il signe une œuvre pour quatuor à cordes, quintette de jazz, chant, mime et vidéo et participe à la naissance du collectif à orientations musicales multiples Zhivaro avec Gérard Marais, Didier Levallet, Henri Texier, Jacques Mahieux et Sylvain Kassap.

Entre 1989 et 1991 il dirige l’Orchestre national de jazz. On le retrouve ensuite en trio, avec les fidèles Ponthieux et Denizet. En 2002, Barthélemy est nommé une nouvelle fois à la tête de l’Orchestre national de jazz, une première dans la vie de l’institution, et s’entoure de jeunes musiciens (Médéric Collignon, Sébastien Llado…).

En 2013, il participe au livre audio Ultraviolet d’après le roman de Nancy Huston, suivi en 2014 et 2015 partune série de concerts littéraires avec l’auteure. Sa rencontre en 2004 avec Fred Pouget et l’Occidentale de fanfare lors de l’Europa Jazz Festival du Mans permet dix ans plus tard de réaliser une réécriture complète du répertoire, avec la parution en 2015 de l’album Claude Barthélémy & l’Occidentale.

SÉBASTIEN BÉRANGER

Né à Reims en 1977, Sébastien Béranger réalise ses études musicales aux CNR de Reims et de Lille. Il entre par la suite dans la classe de composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) et étudie avec Emmanuel Nunes, Michaël Levinas, Yann Geslin, Luis Naón et Michelle Réverdy. Il y obtiendra les prix d’analyse et de composition, ainsi qu’un cursus en nouvelles technologies appliquées à la composition.

Parallèlement, Sébastien Béranger obtient un DEA en esthétique et sciences de l’art à l’université de Lille III et un doctorat en musicologie à l’université de Nice (UNSA).
Premier lauréat de la Fondation Internationale Lili et Nadia Boulanger pour l’année 2001-2002, il gagne en 2001 le concours Opera Prima Europa (Italie). Il sera finaliste du concours Ton Bruynel 2003 (Pays-Bas), du II Concurso Internacional de Miniaturas Electroacústicas (Espagne). Sébastien Béranger remporte également une mention honorifique au 4rd Electro-acoustic Composition Competition Música Viva 2003 (Portugal) et un 2e prix au ZKM’s International Competition for Electroacoustic Music 2006 (Allemagne).

Il participe au Forum de la Jeune Création Musicale de la SIMC et au 3e Forum International des Jeunes Compositeurs de l’ensemble Aleph. En 2006, Sébastien Béranger obtient la bourse de composition musicale de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France).

Il synthétise, confronte, fusionne les idiomes de la musique spectrale, du postsérialisme et des tendances postmodales. À la manière d’un sculpteur, il travaille sur l’espace comme représentation métaphorique des différentes échelles musicales (hauteurs, durées, épaisseurs du son).

GUSTAVO BEYTELMANN

Gustavo Beytelmann est né en 1945 à Venado Tuerto, Argentine, au sein d’une famille mélomane. Très jeune il commence à jouer du piano et accompagne son père, violoniste amateur de talent, dans les fêtes familiales. À 13 ans, il rentre dans l’orchestre de bal où joue son père. Là, il apprend à interpréter professionnellement le tango et d’autres musiques qui se dansent.

En 1962, il étudie le piano, l’harmonie et la composition à l’Institut de Musique de l’Université de Rosario. Quelques années plus tard à Buenos Aires il étudie la composition avec Francisco Kröpfl. Dans cette ville il mène une vie professionnelle et artistique intense. Il compose des musiques pour le cinéma, il travaille pour l’industrie du disque comme pianiste et arrangeur, il fait partie de divers groupes de jazz. Depuis fin 1976,  il vit à Paris. En mars 1977 Astor Piazzolla l’invite à participer à sa tournée européenne qui commence à l’Olympia à Paris. Un peu plus tard, avec d’autres musiciens argentins, il fonde « Tiempo Argentino », groupe à la vie éphémère mais une étape importante dans son évolution de compositeur.

De retour à Paris il crée avec Juan José Mosalini et Patrice Caratini un trio qui se produira en Europe et en Amérique pendant plus de 12 ans. Ils enregistreront 3 disques qui témoignent de leur contribution à l’évolution du tango.
À partir de 1993 il intensifie son travail de composition. Il est compositeur en résidence à Dijon (1995-1998) et à Guebwiller (2002-2003). Sa musique est jouée régulièrement en Europe.

Depuis 1996, il est directeur artistique du département de Tango du Conservatoire de Rotterdam.
En 2002 il est invité par l’Université de Seattle et de Bellingham (USA) à donner des master class sur sa musique.
Depuis la saison 2005-2006 il donne régulièrement des master class à l’Académie de Musique de Monaco.